19 juillet 2024
Les actifs risqués s’effritent sur fond d’incertitude quant à la candidature de Biden.
Synthèse de la semaine du 15 au 19 juillet 2024
Les marchés d’actions reculent. Les indices Eurozone sous performent, tirés à la baisse par les semi-conducteurs (ASML) qui seraient pénalisés par de nouvelles restrictions américaines sur les ventes à la Chine. Les petites valeurs surperforment Outre-Atlantique. Le taux 10 ans varie peu autour de 4.2% aux Etats-Unis, ≈ 2.45% en Allemagne et ≈ 3.1% en France. Le dollar est ferme contre euro (€/$ ≈ 1.089). Le Brent reste voisin de 85$/baril.
Réunion sans surprise de la BCE qui maintient les taux directeurs (à 3.75% sur le dépôt). Elle prévoit une reprise tirée par les gains de pouvoir d’achat (désinflation et hausse des salaires) et anticipe que la hausse des coûts sera absorbée dans les marges. L’enquête auprès des banques sur les conditions de crédit montre une nette reprise de la demande de prêts (ménages) au 2ème trimestre. Les entreprises signalent une amélioration des conditions de financement.
Indicateurs d’activité contrastés aux Etats-Unis. Les ventes au détail sont meilleures que prévu en juin (4.1% l’an), tirées par les achats d’électronique. L’industrie apparait robuste. La hausse des inscriptions hebdomadaires au chômage reprend. Le Livre Beigne dépeint une croissance modérée et la poursuite de la désinflation. Les enquêtes de confiance de juillet témoignent de la morosité dans l’industrie, la construction et les services.
Conjoncture en demi-teinte au Royaume-Uni. L’inflation dépasse les attentes en juin à 3.6% sur le cœur et 5.7% sur les services. Les salaires décélèrent comme prévu à 5.7% l’an. L’emploi progresse à peine et le taux de chômage est stable à 4.4%. Les ventes au détail déçoivent.
Hausse des taux de la Banque du Japon peu probable en juillet. L’inflation est ferme à 2.8% l’an au total et 2.2% en sous-jacent mais l’activité tertiaire ralentit à l’instar des exportations.
Conjoncture chinoise plombée par l’immobilier. La croissance du 2ème trimestre déçoit à 4.7% l’an (après 5.3% au 1er trimestre). En juin, l’industrie est ferme, les ventes au détail ralenties, le chômage stable et les prix de l’immobilier toujours en baisse.